Les médias et la catastrophe,
un couple indissociable.
Plus c’est dramatique, plus ça se vend.
Plus il y a d’horreurs, de misères,
de bêtises, plus il y a de monde.
Attiré comme les poissons par le lamparo,
les papillons de nuit par la lumière
chaque public est comme hypnotisé
par la laideur, harponné par la bêtise.
Pourtant nous ne nous souvenons
que de ce qui était bien.
Nous oublions facilement les moments difficiles,
discrètement passés au tamis de la mémoire
seuls les grains de bonheurs pourtant,
si petits sur le moment grossissent avec le temps
pour rester à la surface du tamis,
les gros malheurs eux, deviennent
finalement poussières.
C’est fou, non ?
Nous passons notre temps a être attiré
par l’horreur du jour ou de la catastrophe du lendemain
et nous ne souvenons pourtant du champ de coquelicots,
du gout des abricots de nos dix ans,
du baiser sur la joue de notre grande mère,
ou de notre grand père.
Bien sur de cette soirée tout à fait banale
entre amis avec un je ne sais quoi ce soir-là,
bien entendu de ces premières fois
qui aujourd’hui nous font rêver
alors qu’elles nous terrorisaient
encore la seconde avant qu’elles n’adviennent.
Nous sommes tous,
tout et son contraire, pourquoi pas ?
Peut-être faut-il seulement
s’en rendre compte de temps en temps ?
Comentarios