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  • Photo du rédacteurArthur Baudon Vernet

Les petites voix.

Ce n’est pas de tout repos,

c’est assez intense de vivre chaque 24H

au milieu de ces deux voix.

Vous les connaissez,

il y a l’enthousiaste et la néfaste.

Au moindre hasard bienheureux

l’une verra signe du destin et murmurera

« Je te l’avais bien dit, tu es le meilleur ! »

Au moindre accro, l’autre va tirer

le fil du désespoir et m’accabler d’un

« Je te l’avais bien dit, tu es vraiment le plus nul ».

Moi, au milieu, balloté entre

la catastrophe et le succès,

la blanche et la noire,

la gentille et la méchante, la douce et la violente.

Elles sont binaires,

elles ne parlent pas en même temps,

je les écoute , l’une s’enthousiasme pour un rien,

l’autre interprète la moindre difficulté

pour la transformer en catastrophe.

Une goutte de pluie peut se travestir en ouragan,

un chant d’oiseau en symphonie,

un rayon de soleil dans une flaque d’eau

en couché de soleil radieux sous les tropiques,

un joli sourire entraperçu va illuminer

mon être tout entier d'un frisson.

une petite fuite d’eau va dévaler

le mur en chute d'eau .

Une succession de montées

et de descentes finalement épuisantes

animées par l'obsession des deux à lier les choses

entre elles alors que les rapports

de causes à effets sont souvent inexistants

ou pas ceux qu'elles mettent en avant.

Cependant, moi et ma conscience

nous travaillons de conserve

pour traverser chaque 24 h

avec discernement dans une mer plus calme

avec ces quatre passagers.

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