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  • Photo du rédacteurArthur Baudon Vernet

Logomachie

Dernière mise à jour : 14 mai 2021

Tout le monde monte les marches mais tous ne sont pas parti du même étage.

Ceux du quatrième discutent aisément avec leur voisin de palier.

Les mêmes depuis longtemps. Ca créer des liens.

Quand ceux qui vivent dans la cave viennent les rencontrer sur leur palier

retrouvant ainsi une partie des habitants au 4°. Tous ensemble, tout le monde dans cet entre soi physique est persuadé

d’être dans un entre soi d’une autre nature.

Pourtant, les mots des un ne signifient pas la même chose pour les autres.

Personne ne discute de la même chose.

Tout le monde est convaincu du contraire et reprend l’escalier

qui pour aller au 5°, qui pour le redescendre.

Chacun convaincu de ne pas avoir été compris

ou de plus en plus persuadé que l’autre est un vraiment un abruti.

Personne n’a les même fondamentaux. Les mots n’ont pas le même signifiant pour les uns et pour les autres.

Au nom de « l’égalité » et du « il est interdit d’interdire »

la liberté de chacun est devenu un obstacle pour celle de l’autre

L’autre est devenu un ennemi.

« Les banalités », actions qui résultent d’un manque

de réflexion, ont finit par engloutir le quotidien des citoyens

qui se retrouve à devoir accomplir des taches sans aucun intérêt

mais qui occupent leur esprit pour éviter qu’ils l’utilisent:

" réfléchir".

Se satisfaisant d 'écouter puis de répéter, ils ont oublié une étape:

celle de la réflexion .

C'est à dire de prendre le temps d'analyser, d 'essayer de comprendre

avec ses propres capacités, de prendre conscience de soi,

de son existence et finalement de pouvoir restituer aux autres

ce que l'on est et non pas ce qu'ils attendent de nous

Plus personne ne réfléchissant, c’est le monde de la banalité, de l’absurde qui domine.

Persuadé que le diable n’existait pas, je commence à en percevoir ses contours.


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