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  • Photo du rédacteurArthur Baudon Vernet

No limit.

Dernière mise à jour : 31 juil. 2021

Nous nous sommes enfermés tout seul

par tous les tuteurs dressés autour

de nous depuis notre naissance,

certains sont visibles d’autres non.

Toutes ces expériences accumulées depuis le temps zéro,

le moment où nous avons pris contact

avec l’air en expulsant un cri,

des micro expériences de toutes sortes se sont réalisés.

D’abord il a fallu finaliser notre naissance

hors du corps de notre mère

pour petit à petit devenir un être

pouvant survivre sur cette terre.

Nous, composé de cellules activant les fonctions

de différents organes pour nous maintenir en vie,

d’un patrimoine génétique conditionnant

une partie de la façon nous aller affronter le monde,

de bactéries qui vivent leur propre vie en nous.

Chaque heure, chaque minute, chaque seconde passée

est une nouvelle expérience qui va modifier légèrement

nos cellules, donc nos organes et aussi nos gènes

puisqu’ils sont modifiables eux aussi en fonction du vécu,

sans oublier « nos » bactéries.

Cette extraordinaire capacité à se métamorphoser,

à muter en permanence

pour s’adapter à notre environnement

a fait de nous les « puissants » de la planète.

Pourtant un des êtres vivants les plus fragiles du monde,

qui doit se vêtir et construire un abri pour survivre.

Ce petit être va ensuite comme

si le monde tel qu’il est ne lui suffisait

pas en inventer d’autres.

Au moins autant qu’il a de congénère .

Chacun va inventer le sien,

chacun dans sa bulle et par le langage,

les mots, va essayer de partager le sien avec les autres,

parfois certains se ressemblent ou s’achoppent

Parfois certaines expériences

nous transcendent individuellement

et nous aident à mieux voir ce qui nous rassemble

plutôt que ce qui nous distingue.

Ainsi d’expériences en expériences,

de modifications en métamorphoses,

notre propre être se modifie

et forcement modifie ses actions sur le monde

qui l’entoure et ainsi modèle

le monde qui nous modèle.

Ce n’est pas tant la vision mais l’énergie mise en œuvre

qui va impacter l’environnement immédiat.

Une succession d’actions-réactions

avec des temporalités différentes scelle le processus de vie.

Des micro expériences continues

qui affectent nos cellules nos gènes, nos organes.

Homéostasie, sentiments, émotions concourent

à nous maintenir en vie.

Quand les cellules et/ou les gènes se détériorent

l’homéostasie est rompu.

Les sentiments et les émotions sont affectés,

eux-mêmes affectent les sens et les cellules à leur tour.

La perception du monde n’est plus la bonne.

Elle est floutée.

L’énergie toute entière est mise au service de la survie.

Essayer à tout prix de rétablir un équilibre interne pour,

peut-être un jour à nouveau

percevoir le monde tel qu’il est,

puis l’accepter tel qu’il est,

et jubiler à cette acceptation.

Comme lorsqu’on respire, un souffle permanent,

un mouvement qui si l’on y prête attention

peut devenir jubilatoire en lui-même.

La vie, ce mouvement vers l’avant, sans marche arrière.

C’est bien pour ça que les yeux ne sont pas derrière la tête.

On est tourné vers l’avant, dans le sens de la marche,

droit sur nos deux jambes pour embrasser,

enlacer la vie qui se déroule devant nous, sous nos pieds.

Il n’y rien à attendre, on peut courir très vite

ou marcher lentement,

les deux arriveront au même endroit un jour.

Mais sur leur chemin, chacun aura fait son expérience.

Si les deux sont conscients, leur expérience

aussi intime et personnelle qu’elle fut, plus elle l’aura été,

plus leur « je » nous enverra des « nous ».

Le singulier à l’universel,

c’est peut-être ça le but d’une vie.

Arriver à transformer, puis à partager son expérience

pour faire percevoir aux autres

leur part de nous qui réside en soi et vice versa.

Parvenir à faire advenir ce qui nous rassemble

plutôt que ce qui nous divise.

Il ne s’agit pas d’un dogme, d’une religion, d’une croyance,

d’un système, au contraire il s’agit

de révéler la part de vivant

qui est plus grande que notre propre vie

il ne s’agit pas d’un sacrifice, ni d’un sacrilège,

mais de célébrer le sacré de la vie.


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