Il est des gens comme des aimants, certains attirent tout ce qui passe près d’eux,
ils attrapent tout. Tout est attiré par eux, ils ne font rien de particulier, ils sont.
Objets, animaux, enfants, femmes, hommes tout vient à eux.
Ils feront le trie de ce qu’ils garderont en fonction de leur gouts, leurs humeurs.
Ce sera leur choix.
Pour d’autres, tout se refusent à eux.
Dès qu’ils sont trop près, ça leur échappe comme les deux mêmes pôles d’un aimant qui se repoussent.
Que ce soit d’objets, d’animaux, d’hommes, de femmes, leur quête s’éloigne avec d’autant de rapidité qu’ils tentent de s’en approcher. Ils n’y sont pour rien non plus, ils n’ont pas le choix, ils sont ce qu’ils sont.
Ce n’est pas l’envie qui manque, les ondes ne doivent pas être les bonnes.
En y regardant de plus près, il voudrait, mais ne peux pas.
Il ne perçoit pas les autres, ni les choses comme tout le monde.
Il avance sur son chemin, captant les lumières, les sons, les odeurs, les textures, les couleurs les températures, les sentiments, le temps, les états d’esprit, l’air du temps.
Il perçoit tout, trop. Il emmagasine. Il n’exprime que très peu.
Il est fait de la glace des icebergs.
Les autres ne voient que les 10% de sa partie émergée.
Alors, devant l’impérieuse nécessité de restituer aux autres les 90% restant, il utilise des artifices.
Il dessine, peint, filme, écrit, sculpte, et que sais-je encore….
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