top of page
  • Photo du rédacteurArthur Baudon Vernet

Quand la baignoire déborde.


L’intuition fait appel à l’apprentissage,

la mémoire, l’expérience

et procède par associations

avec une touche nécessaire d’abandon.

On ne force pas l’intuition,

on ne la contrôle pas.

Elle advient,

elle nous est donnée ou pas.

On ne la cherche pas, elle nous trouve.

Le hasard n’a rien à y faire.

Elle a été nourrit par une passion,

un travail, une répétition, c’est-à-dire,

une accumulation de volonté, de contrôle.

C’est son terreau.

Puis rien.

Il y a un temps de repos nécessaire à sa fermentation.

Puis rien.

Et surtout sans manifester d’impatience,

sans la commander, elle va surgir, cette intuition.

Un éclair qui illumine des choses

qui étaient là, mais non visibles

se retrouvent instantanément

connectées entres elles.

Cet assemblage va créer une nouveauté,

une transmutation polyforme

qui va de l’équation au velcro

en passant par un presse citron,

un tableau, film, pensée, robe ou encore médicament.

Un précipité qui synthétise

une vision du monde et qui donc le transforme.





3 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

Ne rien attendre.

On ne peut pas être conscient des choses tant qu’on ne les a pas interrogés soi-même. L’évolution, la métamorphose, la transformation ne peut advenir qu’après une interrogation personnelle et intime.

La cause et l’effet

On analyse le succès comme on regarde la construction rationnelle d’un mur. Comme si chaque brique avait été posé avec une précision calculée pour dévoiler la beauté du mur achevé. Ou bien dans le cas

Le temps qui passe

Densifier l’éphémère ne signifie pas le remplir d’agitation jusqu’à ne plus pouvoir respirer, mais plutôt intensifier l’attention qu’on lui porte sans vouloir en prendre quelque chose, sans redouter s

bottom of page