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Photo du rédacteurArthur Baudon Vernet

Regard sur Adèle Van Reeth.

Dernière mise à jour : 17 avr. 2021

Son œil émerveillé, brillant scintille d’intelligence,

de malice et d’autant de naïveté.

Un subtil mélange qui nous cueille.

Son verbe n’est pas dogmatique,

mais systématiquement adapté à son invité.

Il ne s’agit pas de parler de soi,

mais d’éclairer le point de vue de l’autre.

Faire en sorte que ses concepts, pensées,

visions deviennent intelligibles à l’auditoire

L’effacement de soi est un moyen,

un mouvement vers l’avant comme le geste que l’on fait

pour cueillir un fruit parfois facile d’accès,

parfois enfouis sous des branches ou trop éloigné.

Attention, ce fruit n’est pas que végétal, il est aussi animal.

Il faut savoir ne pas s’en approcher de trop près,

au risque de le faire fuir ou qu’il se referme.

Il faut parvenir à le métamorphoser en lui-même,

non pas pour qu’il brille mais pour qu’il rayonne.

Tout est objet d’étude,

tout peut être regardé de toutes les faces,

Encore faut-il être capable de s’extraire suffisamment

de soi pour que le sujet puisse être vraiment observé,

enrichi des lunettes de l’autre.

Oser les lui emprunter pour avoir une vision augmentée.

Un kaléidoscope nourrit des réflexions de tous ces penseurs,

intellectuels, philosophes qui nous ont précédés.

Quelles auraient été les pensées de Platon nourris

de celles de Spinoza, Nietzsche, Hume, Bergson ?

Les chemins de la philosophie,

c’est un chemin vers la conscientisation,

l’intégration de notre passé

enrichi de l’expérience de contemporains experts.

Nous faire prendre conscience que nous sommes vivants,

dans un entre-deux dans un milieu mouvant.

Adèle joue le rôle d’un « catalyseur-actif »

générant d’autres pensées.

Construire une capacité d’observation

convoquant celle de l’artiste,

du scientifique et bien entendu du philosophe

pour proposer un chemin de traverse,

ce « pas de côté » indispensable pour croquer la vie, la vrai.

Merci Adèle Van Reeth


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