Sophie Lavaux transforme ses perceptions en matière.
Elle rend solide ce qui ne l’était pas, possible ce qui était impossible.
Elle invente des liens qui n’existaient pas, avec l’eau par exemple.
Son expression poétique nous transporte immédiatement dans un monde blanc et calme seulement accidenté par quelques aspérités imparfaites qui nous renvoie à nos propres défauts.
Ce n’est pas lisse, ça peut piquer quand on touche, c’est bien réel et proche de nous.
Il ne s’agit pas d’un rêve mais d’une sculpture qui a pris une place que personne n’avait occupé avant.
Quand on la voie, on se dit qu’elle a toujours été là.
La puissance de l’évidence.
Elle n’est pas là pour s’imposer mais pour proposer une discussion sans mots entre son œuvre et celui qui la regarde.
Là encore, elle réussit à construire des liens qui n’existaient pas.
Elle réussit à allumer la petite lueur artistique, souvent éteinte, présente en chacun de nous.
Son univers apaise et agrandit ainsi le nôtre.
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