Laisser rentrer dans sa tête,
seulement ce que l’on a décidé d’y laisser entrer.
Ne pas se laisser envahir par des pensées nuisibles,
non conscientes, qu’elles proviennent de soi ou d’ autres.
Les laissez-passer comme des nuages dans le ciel,
ne pas essayer de les stopper.
Arrêtés dans leur élan
ils vont s’empiler au-dessus de nos têtes
pour constituer un tas de nuages gris, puis noir.
D’abord statiques puis tournant en rond,
la ronde des même,
ils libéreront leur fiel tôt ou tard.
En laissant un ciel bleu, parfois gris,
pas toujours lumineux, mais dégagé,
les nuages n’y feront que passer.
Les idées comme le fond de la piscine
reflètent les couleurs du ciel.
Sombres, leur champ se rétrécie, leur profondeur aussi.
L’orage ou la tempête ne sont pas inévitables,
alors dans sa rencontre avec le pot au noir
Il faut savoir ne rien faire, affaler les voiles,
couper les moteurs et attendre que ça passe.
Les idées noires n’empêcheront
pas le soleil de se lever demain,
Au lieu de se concentrer
sur quelques nuages stagnants.
un simple tri à l’entrée suffit parfois,
souvent, presque toujours.
Nos pensées devenus claires, limpides
et changeantes, se propagent
alors allègrement d’un sujet à l’autre.
Le mouvement ainsi créé parait inexorable,
sautant de lianes en lianes
à un rythme propice à l’observation et à la réflexion.
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