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  • Photo du rédacteurArthur Baudon Vernet

Une vie de larmes.

Quand ca s’arrête , les larmes surgissent toujours.

C’est la fin de quelque chose qui comptait pour nous,

on essaye alors d’étirer le moment présent

vers le passé plutôt que vers l’avenir.

On ne veut pas lâcher ce qui a été.

Comme ce chapeau de paille

qui s’est envolé et tombe à la mer.

On ne le quitte plus des yeux pour le retenir à tout prix,

tant que le lien visuel existera l’illusion

d’ être toujours avec lui persistera.

Il est déjà loin, et puis au détour d’une vague,

on ne le voit plus, c’est fini,

c’est irrévocablement fini.

Les larmes, points finals de cette rencontre.

On ne s'en rend pas toujours compte

mais nous évoluons sans cesse de perte en perte,

c’est le propre du mouvement de la vie,

si on ne perd plus rien c’est qu’on ne bouge plus.

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