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  • Photo du rédacteurArthur Baudon Vernet

Voyage au bout de la joie.

Quand l’esprit est en rapport avec lui-même,

il s'ouvre sur une caverne, sphérique,

à la lumière douce, plus proche d’un nuage

que d’une grotte où tout circule

comme en apesanteur,

c’est la conscience.

Si je me contente d’être là sans chercher

quoique ce soit, alors je peux attraper,

ou plutôt cueillir des fleurs en forme

de plumes blanches, toutes similaires,

mais dès que je vais les sortir de la sphère alors,

elles prennent l’aspect d’un mot,

d’une idée, d’une réflexion.

Elles prennent une vie intelligible dans notre réalité.

Et dès que je retourne dans la sphère,

je me rends bien compte

qu’elle est chaque fois plus vaste

que je ne le pensais,

qu’elle est une partie d’un tout plus grand.

En conservant ce regard lointain,

pas vide, mais sans attache,

sans chercher à voir,

alors ma vue sent, touche, ressent

l’ensemble de ce qui se passe dans cette sphère

et puis une, deux, parfois plusieurs plumes-fleurs

se font remarquer et me laissent les emporter.

Une fois dehors, les voilà mutées en mots, réflexions,

photographies, idées toujours accompagnées

d’une saveur de frais et de neuf.

Une création personnelle et nouvelle et c’est très joyeux.

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