Nous sommes à jamais immobile par rapport à nous même.
Tel un arbre s’appuyant sur ses racines souterraines
pour se développer dans les airs
qui ne peut compter que sur lui-même
pour repousser les agressions extérieures
qu’elles soient climatiques, le froid, le chaud,
le vent, le sec, l’inondation,
qu’elles soient organiques composées de champignons,
bactéries et autres parasites.
Il faut sans cesse trouver des ressources en soi
ou faire appel à des aides extérieures.
L’arbre peut convoquer le prédateur
du parasite qui l’agresse !
Encore faut-il se connaitre suffisamment
pour savoir avec précision
ce dont on a vraiment besoin
et pas ce dont on croit avoir besoin,
puis identifier si cette ressource
est interne ou externe.
Nous sommes comme les arbres immobiles
vis-à-vis de nous-mêmes
sans en avoir en conscience
puisque nous nous déplaçons tout le temps,
cette agitation nous illusionne.
Nous devons sans cesse composer
avec l’environnement
et nous y adapter et pas le contraire
encore une illusion d’ajuster l’environnement
à ce que nous souhaitons qu’il soit.
Il y a toutes sortes d’arbres des grands, des petits,
des beaux, des laids, de très vieux ,
d’autres à la longévité curieusement courte.
Ils sont tous différents,
ils obéissent pourtant tous aux mêmes lois.
Ils ont un système racinaire pour se nourrir,
un système de pompage et de distribution
pour l’eau et un usine de photosynthèse
régulée par leurs échanges gazeux.
Mais leurs troncs, leurs branches, leurs feuilles,
leurs tailles sont toutes différentes,
ce n’était pourtant pas nécessaire,
comme si c’était le hasard
ou une manifestation de la liberté.
Commentaires