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Photo du rédacteurArthur Baudon Vernet

Christian Bobin

Un décalage entre ses yeux souriants

où l’on voit ses larmes

prêtent à jaillir d’émotions

et sa voix qui semble hésiter

avant de produire le son du mot

qu’il a finalement trouvé,

pour tenir des propos secs

sur les priorités ridicules

que notre société a choisi

et des mots gourmands, ronds

et délicats pour nous faire ressentir

le bruit des pas dans la neige,

la merveilleuse couleur

d’un chant d’oiseau ou

la chaleur d’un rayon de soleil

sur nos joues.

Aujourd’hui je ressens plutôt

le gout salé et la chaleur de mes larmes

sur les miennes.

Mais, demain, je penserai à lui

quand ce seront les larmes

de la joie de vivre la vie.




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