Une longue chemise presque trop blanche,
trop neuve, un foulard à la pirate sur la tête,
du dorée aux oreilles, des lunettes noires
qui donnent cet air peu aimable.
La montre en acier avec les indispensables bracelets,
deux sur le poignet droit, trois sur le gauche,
des lèvres trop fines tracent un trait horizontal
sur ce visage fermé et bronzé comme le reste du corps
qui témoigne d’une fréquence assidue de la plage.
Dés que son mari, amant ?, la fait rire
il s'éclaire pourtant d'un sourire joyeux.
Lui, dans un maillot qui date immédiatement
la génération dont il fait partie.
Le corps toujours athlétique , les cheveux cours
sont bruns parsemés de blancs ou le contraire,
le torse velu, une barbe dans la même teinte de gris blanc.
Le genre de mâle qui est sûr de son effet
sur certaine femme.
Les inévitables bracelets aux poignets deux à droite autant
à gauche qui encerclent la montre, elle aussi en acier.
Ils sont allongés parallèlement à la plage dans l'axe du soleil
sur des serviettes colorées, trop colorées.
Un panier en corde décoré du Maroc,
ses ongles argentés brillent dans le soleil.
Une apparence trop apparente.
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