Le bateau file sur une mer houleuse,
le vent ne pousse pas assez fort pour
que la coque efface les vagues, l’allure est irrégulière.
Le bateau décolle puis s’engouffre,
on est loin de l’allure régulière et
parfaitement horizontale d’une coque sur foil,
mais bon, on avance avec la seule énergie du vent.
Il ne fait aucun bruit dans les voiles
parfaitement tendues,
c’est la mer qui envahit l’air
quand le bateau la déchire
avec ses deux coques bien affutées.
Aussitôt découpée, le sang blanc apparait sous forme
d’une émulsion blanche pour presque
immédiatement disparaitre
dans l’immensité du bleu.
Le bateau ne laissant finalement
aucune trace de son passage
sur son chemin liquide et bleu.
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