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Photo du rédacteurArthur Baudon Vernet

Jeu, set et match

La politesse c’est comme la confiance,

c’est une partie qui se joue au moins à deux.

Si l’un est poli, l’autre non, la partie est déjà finie.

Si l’un est poli et l’autre répond à l’invitation,

le jeu a commencé.

Il peut s’arrêter après un échange

ou se prolonger plus longtemps.

Il n’y a pas de normes,

créer un échange même sans mots, suffit.

Un regard à quatre yeux.

La partie de politesse a le privilège

de n’avoir que des gagnants.

Les joueurs partent en général

avec le sourire discret de celui qui a compris

et a été compris sans avoir eu à convaincre,

seulement avec des silences entendus et des demi-mots.

C’est léger comme un voyage

sur coussin d’air ou en tapis volant.

Peut-être parce qu’il n’y a rien à gagner de quantifiable,

seulement une civilité collective augmentée,

Chacun en sort mutuellement enrichi.

Tout le monde y gagne quelque chose

sans que cela ne coûte rien à personne.

Magique, non ?

En plus, on peut s’entrainer tout seul,

en étant aimable avec soi-même.

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