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Photo du rédacteurArthur Baudon Vernet

La danse macabre.

Le plus terrible, finalement, c’est d’avoir peur.

J’ai peur d’avoir peur !

La peur noircit et rétrécit celui qui la porte.

Habillé ainsi d’un corset noir

qui va se transformer en camisole bien serré.

On ne peut plus bouger et on a froid.

On n’y voit rien et surtout,

on ne veut rien voir,

rien entendre.

On ne peut rien penser non plus

et impossible de bouger,

d’agir sauf d’agitations frénétiques

propulsés par des pulsions

pour éviter de penser,

pour se distraire.

Sauf à échafauder des visions d’horreur

que nous pensons inévitables.

Une assurance de la catastrophe.

Comment pourrait-il en être autrement ?

La certitude du pire,

l’ami inséparable de la peur.

Un couple qui nous étourdit

dans sa danse au rythme

de plus en plus endiablé.

L’enfer, nous y sommes !

Quand vont il s’arrêter de danser

cette valse maudite ?

Deux temps de certitude, deux de peur.

Il suffira d’une fausse note

dans cette macabre mélodie.

Peut être un doute

qui va fissurer la certitude

ou un sourire qui va surprendre la peur.

Oser l’action d’aller voir l’autre

pour demander une aide

ou un conseil

puis oser une réflexion ,

se laisser envahir par le doute

et l’action et commencer

à danser une tout autre danse

qui va faire exploser le corset noir

le transformer en or brillant,

tellement brillant qu’il attire

autant le regard qu’il apporte

de la lumière là où il n’y en avait pas.

Emmuré dans la certitude et la peur,

l’illusion était une prison.

La réalité du doute et de l’action

a engendré un espace de liberté.


Comme disait l'autre:

"Au milieu de l’hiver j’ai découvert

en moi un invincible été "

A. Camus

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