On ne fait pas un rêve, on le reçoit.
Les images, les mots, les sensations
sont livrées à une conscience engourdie par le sommeil
Une fuite entre deux mondes étanches,
l’inconscient et le conscient,
une ouverture improbable entre l’eau et l’air.
Une goutte d’eau deviendrait
d’air pour rendre compte à l’air.
Un courant d’air deviendrait filet d’eau
pour raconter une histoire d’eau avec du vent.
Faire voir à des yeux aveugles des images,
faire lire ou entendre des mots à un analphabète,
faire ressentir à un corps dépourvu
de sensibilités des sensations inconnues.
Comme si l’inconscient
bien plus conscient
qu’il n’y parait voulait tutoyer le conscient.
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