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  • Photo du rédacteurArthur Baudon Vernet

Le marteau sur la corde.

Les mains et leurs doigts courent, sautent,

frappent, caressent, glissent, touchent,

effleurent, cognent les touches.

Les mains se croisent parfois

puis s’écartent pour ne plus se voir que de loin.

Marchent à nouveau ensemble côte à côte,

puis de plus en plus vite.

L’une plus ambitieuse gambade,

chevauche le plus de notes possibles,

l’autre distancée se concentre

sur quelques mouvements répétitifs.

A nouveau, elles courent ensemble de droite à gauche

puis de gauche à droite, voire séparément,

martelant les mêmes mots avec des tonalités différentes.

Cette conversation entre les deux mains

invite le public à participer :

Chut !

Sa participation est limitée à l’écoute.

Attention, en écoutant il va modifier

aussi l’état de l’émetteur,

comme l’observateur modifie l’état de l’observé.

La conversation s’est alors étendue

à plus grand que l’auteur seul.

Un « je ne sais quoi ».

La création d’une nouvelle dimension.

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