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  • Photo du rédacteurArthur Baudon Vernet

Le rêve de soi.

Tant de projets pour demain,

tant de plans sur la comète du futur

pour tendre vers un idéal de carte postale.

Quand le décor tombe,

la confrontation avec la réalité

dépend de la carte postale.

Soit le réel en est tellement éloigné

que la sidération va nous saisir.

Suffoqué par la joie quand le réel

est plus beau que la carte,

mais si le paradis rêvé est un horrible

tas d’ordure puant et suintant,

alors comme lors de la perte d’un morceau de son corps,

on a beau ne plus le voir, on a beau toucher son absence,

on peut avoir mal longtemps

à cette part de nous-même pourtant disparu.

Notre cerveau nous joue des tours !

Il parait que quand nous rêvons

l’activité cérébrale est la même

que quand nous sommes

en plein éveil agissant, la seule différence

c’est que pendant le sommeil

nos sens sont inactifs,

notre cerveau a cette charge de travail

en moins à traiter.

Le réel est un rêve avec sens,

le rêve, un réel sans les sens.

C’est bien pour ça que le rêve

et la réalité sont gémellaires,

deux frères issus d’une origine commune :

Moi!

Ce moi qui discerne avec sa conscience

et qui questionne et interprète son inconscient.

Ce soi qui fait un rêve éveillé quand

il se projette dans l’avenir et qui vit

une réalité augmentée quand il rêve.

On se rend compte de l’importance

d’être en plein accord avec soi

pour éviter les sorties de routes.

La connaissance peut nous donner

l’illusion de savoir quelque chose

elle ne nous aide pas à comprendre,

mais à nous rapprocher de nous-mêmes

et du monde pour devenir un soi en mieux.

En quelque sorte, un être augmenté.

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