top of page
Photo du rédacteurArthur Baudon Vernet

Le XXI siècle sera spirituel ou ne sera pas !

Parler dans le désert.

Persuadé en envoyant des messages qu’ils seront entendus.

Autant de bouteilles jetées à la mer.

Recommencer avec plus de force

peut être vont-ils trouver un écho contre la montagne ?

Adressé avec émotion seront-ils

eux aussi noyés dans une vallée de larmes ?

Trop long, trop bref, trop compliqué,

trop personnel, trop confus,

trop banal, que sais-je encore.

Le sentiment de solitude gagne.

Les « à quoi bon » deviennent obsédants.

Et puis on recommence,

on continue parce que c’est plus fort que nous.

Peintre, sculpteur, photographe, musicien,

écrivain, cinéaste, dessinateur,

parce que chaque fois que l’artiste

transforme le réel en une création,

il éprouve « la joie ».

La joie de transformer quelque chose qui n’existait pas en réel,

réalité qui instantanément lui renvoie

un écho exactement conforme

au son original qui pourtant

n’existait pas avant qu’il ne l’invente !

Ce quelque chose préexistait

et il l’a révélé en le créant !

Une succession de boucles temporelles

qu’affectionnait H. Bergson.

Comment ?

Aucune idée, mais c’est un fait,

on sait qu’à cet instant, on s’est laissé traverser

par quelque chose

et le tamis de l’abandon

a permis de recueillir une trace.

Trace qui peut prendre plusieurs formes

comme celle des lettres sur le papier pour devenir

des mots et qui vont transmette

à celui qui les lira ce qu’a ressenti

celui qui les a écrit.

C’est le partage de ce « ressenti »

qui est bien plus puissant

que ce qui est montré.

En partageant ce rapport au réel.

La solitude n’est plus.

Il ne s’agit pas du nombre de lecteurs,

il s’agit d’aller puiser sans cesse au fond,

au tréfonds de soi-même

pour enfin rencontrer

cette vibration intérieure, la connaitre,

l’apprécier et la trouver tellement belle

qu’elle ne peut plus vivre qu"en étant partagée.

Tel l’explorateur revenant de voyage

ayant vu tellement de beau, tellement d’incroyable

qu’il lui est impossible de les garder pour lui,

sa nature est de partager ce qu’il a découvert.

Alors, le mot « solitude » n’existe plus,

puisque une fois mise à nue

cette vibration avec le monde au travers des sens,

de l’esprit et du cœur ne disparaitra plus

sauf avec soi et encore,

rien n’est certain puisque tout est transformation, non ?


4 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

Cultiver son jardin.

Pour cultiver « soi » afin que « soi » soit ce qu’il doit devenir, il ne faut pas s’occuper de "soi". Il faut s’occuper de ce qui...

Identité, identité ?

Au lieu de bien afficher son identité, d’en souligner tous les contours afin de se persuader d’être le plus visible possible, pourquoi ne...

Comments


bottom of page