La qualité de notre attention détermine
celle de notre présence au monde et à nous-mêmes.
Elle établi un lien entre l’extérieur et notre intérieur.
Plus elle est déterminée, plus nous sommes « unité ».
La création, la matérialisation de ce rapport
au monde par une « chose »
est un lien d’une autre nature.
Nos neurones se tiennent alors la main,
l ’œuvre créée est bien la preuve du lien
entre l’esprit et la matière.
Plus on perçoit, plus les liens
sont intenses et nombreux.
Des fils d’araignées comme
des passerelles de planches trouées,
des lianes que l’on manque ou que l’on attrape,
que l’on lâche aussitôt pour finalement atteindre
celle que l’on n’aurait jamais abordé d’une autre façon.
Puis un lien qui n’aboutit à rien, un mur vertigineux.
Devant l’impasse, ne pas se retourner.
Toujours regarder de face et reculer,
s’en imprégner pour ne pas recommencer
ou au contraire le traverser
quand on le rencontrera à nouveau.
Parfois, un lien de béton quand il est pont,
rarement une autoroute, trop de monde, trop de règles,
trop large, les raccourcis sont bien plus excitants.
Beaucoup de sentiers de bord de mer ou de montagne
avec un vide de côté qui nous effraie autant
qu’il nous attire, ça dépend
autant du côté que du moment.
Cette quête incessante du lien vient
peut-être du fait qu’il nous préexiste.
Nous sommes bien là parce
que deux altérités se sont rencontrées, non ?
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