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  • Photo du rédacteurArthur Baudon Vernet

Quelle vie de liens !

La qualité de notre attention détermine

celle de notre présence au monde et à nous-mêmes.

Elle établi un lien entre l’extérieur et notre intérieur.

Plus elle est déterminée, plus nous sommes « unité ».

La création, la matérialisation de ce rapport

au monde par une « chose »

est un lien d’une autre nature.

Nos neurones se tiennent alors la main,

l ’œuvre créée est bien la preuve du lien

entre l’esprit et la matière.

Plus on perçoit, plus les liens

sont intenses et nombreux.

Des fils d’araignées comme

des passerelles de planches trouées,

des lianes que l’on manque ou que l’on attrape,

que l’on lâche aussitôt pour finalement atteindre

celle que l’on n’aurait jamais abordé d’une autre façon.

Puis un lien qui n’aboutit à rien, un mur vertigineux.

Devant l’impasse, ne pas se retourner.

Toujours regarder de face et reculer,

s’en imprégner pour ne pas recommencer

ou au contraire le traverser

quand on le rencontrera à nouveau.

Parfois, un lien de béton quand il est pont,

rarement une autoroute, trop de monde, trop de règles,

trop large, les raccourcis sont bien plus excitants.

Beaucoup de sentiers de bord de mer ou de montagne

avec un vide de côté qui nous effraie autant

qu’il nous attire, ça dépend

autant du côté que du moment.

Cette quête incessante du lien vient

peut-être du fait qu’il nous préexiste.

Nous sommes bien là parce

que deux altérités se sont rencontrées, non ?

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