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  • Photo du rédacteurArthur Baudon Vernet

Savoir ce que l’on sait.

Savoir que l’on ignore est déjà une source de satisfaction :

On est sûr de savoir quelque chose !

C’est ensuite la découverte d’un champ illimité,

puis-je mourir en apprenant quelque chose !

Enfin apprendre pour apprendre est un plaisir,

car plus on apprend,

plus on a envie d’apprendre

pour apprendre encore.

Un peu comme la course à pied,

c’est compliqué et difficile au début,

mais à force de répétition le plaisir adviendra,

voire sera tel que le jogging quotidien

deviendra un besoin irremplaçable.

A croire que notre cerveau est un muscle,

Plus on s’en sert, plus il en est satisfait !

Si additionnellement on transforme

nos connaissances en quelque chose,

au-delà de l’amélioration de notre

compréhension du monde,

en transmettant, par exemple,

non pas ce que l’on connait, mais ce que l’on sait,

alors ça commence à devenir une raison d’être,

une façon de vivre, et plus on partage,

plus on a envie de partager.

C’est une augmentation de son être,

plus il grandit, plus son ego diminue.

Il ne s’agit pas d’étaler ses connaissances

dont la vraie valeur n’en est finalement

une que pour soi-même,

mais bien de partager

avec les autres ce que l’on a su transformer.

Etre parvenu à métamorphoser

cette compréhension du monde

en quelque chose et le restituer donne un sens,

encore plus grand, quand l’objet de cette métamorphose

n’est pas indispensable, pas utile, pas calculé.

Il est l' empreinte du ressentit d’être vivant,

d’être totalement vivant.

Le champ des objets possibles est infini : chacun le sien !

En ce qui me concerne ce sont les mots et la photographie.

Sous quelle forme pouvez-vous

transmettre ce que vous savez ?






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