top of page
  • Photo du rédacteurArthur Baudon Vernet

Une histoire de pêcheur.

L’intention du geste de peinture

ou d’écriture se nourrit de la même source.

Son expression diffère pour mieux rendre

compte de la réalité aux autres.

Dans les deux cas,

c’est un afflux de vitalité

qui irrigue la main.

Ce flux est d’abord intérieur

sous une autre forme,

il requiert un temps d’imprégnation

pour pouvoir ensuite se transformer

afin de se rendre visible et lisible

par soi et par les autres.

Etre conscient procède du même ordre,

il faut un effort d’attention

et un temps de maturation

pour pouvoir peut-être toucher

la conscience et finalement l’apercevoir.

L’écriture, la peinture, la création en général

participent de la même dimension.

Un effort d’attention

sur ce qui est hors de nous

et sur ce que nous sommes

à l’intérieur de nous-mêmes.

Se laisser transpercer par le monde

et restituer aux autres

le dépôt que nous en avons extrait

par le tamis de la conscience.



5 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

Qui aime bien châtie bien ! Un combat contre son corps pour le réparer. Une communion solidaire avec la nature, pas celle que l’homme aménage pour l’homme. Celle des loups qui tracent des pistes que l

Mon extérieur me trompe , il trompe mon intérieur, ou le contraire, je ne sais plus. Mon intérieur est vide. Je vais mécaniquement vouloir le remplir de l’extérieur, combler impérativement ce vide et

Le temps file. Je n’ai pas le temps. Rappelles-moi plus tard. J’ai d’autres choses à faire. A bientôt. A très vite ! Le temps et le faire ne nous apparaissent jamais dans la quantité adéquate. On ne d

bottom of page