Chaque pas nous fait prendre un risque fou,
nous lançons en l’air l’un de nos pieds,
totalement confiant envers celui resté au sol.
Pourtant à cet instant nous ne tenons
debout que sur un seul pied !
Cette acceptation de la défaillance possible,
socle de la confiance,
nous fait pourtant avancer sans
que nous en ayons la moindre conscience.
La marche, un automatisme
piloté par les noyaux gris centraux de notre cerveau.
Combien de centaines d'autres par seconde dont
nous n’avons aucune conscience ?
Qui pilote ?
Et que faisons-nous de cette totale disponibilité
de notre conscience rendue possible
par les automatismes inconscients ?
Créons nous d'autres automatismes
cette fois ci conscients ?
Savons nous prendre le risque de prêter attention à 'inattendu ?
Pratiquer la marche de l'attention en quelque sorte.
Comments